Les résultats du

Trail des Glaisins du 2 avril 2016

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Quoi de plus beau que de courir pour une bonne cause ? 

C'est en tout cas ce qu'on fait aujourd'hui les 900 coureurs inscrits sur les deux courses !
En effet, l'objectif de l'association ASMA74 qui organise ces deux courses le 1er samedi d'Avril, c'est de reverser les fonds récoltés à une famille en difficulté financière dont les enfants souffrent de handicaps lourds ou de maladies génétiques rares. 
Cette année, pour la 9ème édition, ce sont les parents du jeune Matt, 6 ans et atteint par des soucis de santé dès sa naissance, que Jean-Marie Fontana, le président de l'ASMA74, a décidé d'aider !

          Le TRAIL DES GLAISINS 2016

par François Vanlaton    

Caroline Chaverot a répondu aux questions de François Vanlaton depuis le camp de base du Trail des Glaisins. 

Nous la remercions pour sa disponibilité. 

François Vanlaton est un journaliste à la rédaction très reconnaissable et surtout unique. J'ai eu la chance de rencontrer et d'apprécier François et j'en profite pour le remercier au nom de toute mon équipe pour les magnifiques reportages qu'il a réalisés. Jième

UN TRAIL A PART

Chère à Jean-Marie Fontana qui n’a jamais cessé de s’y investir corps et âme, cette manifestation est si ancrée dans les esprits qu’on a l’incroyable impression qu’elle a toujours vécu. Rarement en effet, on aura connu un trail à portée locale aussi populaire, les inscriptions partant chaque année comme des petits pains, et ce quel que soit le quota (800 jusqu’en 2014, 1100 en 2015).

Don de soi

Les causalités de ce phénomène ? Sa double singularité. Tout d’abord, l’adhésion franche et massive des trailers à ce qui fait l’âme de cette course, à savoir l’aide aux familles peu fortunées, pourvues d’enfants souffrant de lourds handicaps. Pour cette 9ème édition, les trailers subviendront ainsi aux besoins de Cécile, mère de Matt, âgé de 6 ans, pour l’achat d’un véhicule lui permettant de se déplacer d’Annemasse, où elle réside, à Annecy, son fils étant scolarisé à l’Institut d’éducation motrice Guillaume Belluard, localisé à Cran-Gevrier. Au cas où la jeune maman dégoterait un emploi et un logement sur Annecy, les bénéfices engendrés serviraient alors à l’achat d’équipements pour le bien être de son chérubin.

Ouverture du bal

Autre raison de cet engouement, les Glaisins ont toujours frappé les trois coups de la saison de course nature en Pays de Savoie, excepté en 2013 où le 22km du Run’n Trail Festival avait attiré, le 24 mars à Chambéry, quelques 269 convives. Un contexte qui n’est plus de mise cette année, la 1ère Massingienne, concourue au cœur de l’Albanais, séduisant dès le 12 mars le nombre insensé de 309 athlètes. Sans compter les 185 autres qui cavalaient il y a une semaine sur le plateau de la Michaille, certes perché dans l’Ain mais quasiment limitrophe de la Haute-Savoie.
Une situation qui explique peut-être, du moins pour partie, le reflux inédit de la participation, 845 dossards (428 sur le 29km, 417 sur le 18km) ayant trouvé preneur sur les 1100 disponibles. Cette baisse n’en est pas moins relative, la limite des 800 dossards que s’étaient imposés Fontana et son escouade avant 2015 étant largement franchie. Un chiffre qui, en outre, comblerait bon nombre d’organisateurs à l’heure où la concurrence fait rage chaque week-end, quitte à faire disparaître certaines épreuves chaque année.
Par ailleurs, la qualité managériale joue un rôle clef dans la réussite de ce rendez-vous. De même que l’atmosphère conviviale, symbolisée de manière éclatante par la franche poignée de main, l’accolade chaleureuse ou encore la bise données par Jième (2) à chacun des finishers.

Sites enchanteurs

Sinon, et contrairement à l’an passé, les trailers arpenteront un terrain autrement plus sec si ce n’est quelques névés sur les hauteurs de la Montagne de Lachat (ou de Nâves), toit du 29 bornes à 1278m abordé par le sentier historique du capitaine Anjot. Des plaques qui entraveront certes leur progression mais ne les empêcheront d’aucune façon d’embrasser un panorama de premier ordre sur les spectaculaires falaises du Parmelan et du Pertuis.
Incontestablement, l’un des moments forts de ce périple ! Avec, ne l’occultons surtout pas, la clairière de Talabar à laquelle rendront visite aussi bien les compétiteurs du 29 que du 18km. Surgie comme par magie sur les pentes forestières du Veyrier, cet havre de paix offre, à quelques encablures de l’épilogue, un point de vue unique sur Annecy et son lac, authentique miroir des multiples sommets environnants qui, pour le récompenser de cette faveur, le protègent depuis 18 000 ans sous leur ombre tutélaire.

François Vanlaton